Alors que smart-broker.ma/1xbet-promo-code-and-deposit-bonus l'attribution et la réception de prix littéraires suscitent d’ordinaire et de toutes parts une vague malsaine de fausse modestie, de médisances, de misérabilisme et d’envie, je considère pour ma part qu’il peut être fort agréable de se voir décerner certains prix même s’ils ne sont aucunement indispensables
La vie de Gala Barbisan[1] ne ressemble en rien à l’une de ces trames monochromes que l’on rencontre souvent dans les « nouveaux romans » et sur lesquels, pourtant, cette grande prêtresse du prix Médicis veilla avec une passion jalouse durant vingt-cinq ans.
Son histoire, riche en éclats, se situe plutôt au croisement des littératures russes et soviétiques : elle semble avoir été écrite avec la plume blanche des anciennes steppes slaves, mais l’encre rouge qui nous la raconte est bien celle du prosélytisme révolutionnaire. Et c’est pourquoi son héroïne apparait finalement si tourmentée, prise en étaux entre deux univers littéraires absolument antinomiques : une tradition poético-romanesque aristocratique, teintée de mysticisme, de type dostoïevskienne et, à l’opposé, une modernité hyper réaliste – froidement utilitariste — proposée par la nouvelle écriture socialiste.
www.smart-broker.ma/1xbet-promo-code-and-deposit-bonusRussie blanche et Russie rouge : Gala Barbisan était toutes les Russies à la fois. Grise, aussi, indéniablement, lorsque l’on ose s’aventurer sur les landes embrumées de son passé.
Fantasque, excessive, controversée, dotée d’une personnalité hors du commun : c’est ainsi que se présente à nous Gala Barbisan, dans ses ombres comme dans ses lumières, dans le décorum de ses demeures cossues comme dans la plus profonde tourmente de ses dessins psychédéliques — voire psychotiques.
Source : prixmedicis.org
A l’occasion de la sortie de l’essai La Littérature à quel(s) prix ?, une passionnante enquête sur la relation incestueuse entre prix littéraires, littérature et écrivains, Joseph Confavreux de Médiapart interroge l’auteure et universitaire Sylvie Ducas sur cette « exception française »
Source : mediapart.fr
Les prix littéraires, ce n'est pas du domaine de la littérature, c'est simplement du domaine du commerce, il faut voir les choses comme ça…
Dans leur ensemble, les prix littéraires constituent ce qu'on appelle une institution, dont la fonction primordiale consiste à contribuer à la (re)production de ce champ du social qui s'appelle « littérature » – car, en effet, la littérature ne naît pas d'elle-même. Elle est, au contraire, une toile qui ne cesse d'être tissée (et défaite, pour pouvoir être re-faite) par d'innombrables actions humaines…
Erik Spinoy enseigne la littérature néerlandaise et la théorie littéraire à l'Université de Liège.
La joie du journalisme littéraire lors de la remise d'un Goncourt. Édifiant !
[ Les prix littéraires en question : 6. Les prix à l'ère numérique ]
Cette petite série vidéo en six chapitres fut produite par l'ancien site des libraires indépendants 1001libraires.com.
Elle est une très bonne introduction pour réfléchir sur le phénomène des prix littéraires, leur histoire, leur légitimité, leur rôle, leur représentation.
La parole y est donnée à Sylvie Ducas, maître de conférences en littérature à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense et qui anime aussi le groupe de recherche « Livre : Création, Culture et Société » du CHCSC de l’université de Versailles-Saint-Quentin.
C'est une des meilleures spécialistes de la question, érudite mais compréhensible par le commun des mortels. Vous retrouverez souvent ses travaux sur ce site.
Source : prix-litteraires.org
[ Les prix littéraires en question : 5. Prix et autorité ]
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Source : prix-litteraires.org
[ Les prix littéraires en question : 4. Le statut social de l'écrivain ]
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Source : prix-litteraires.org
[ Les prix littéraires en question : 3. Le marché du livre ]
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Source : prix-litteraires.org
